Depuis 2008, les produits d’hygiène en avion qui voyagent en cabine tombent sous le coup d’une réglementation stricte. Pas de contenants de plus de 100 millilitres et une pochette transparente d’un litre maxi pour les rassembler tous… Mais il y a des exceptions…
En un clin d’œil |
Vous pouvez emporter tous vos produits d’hygiène préférés en avion, quelle que soit la quantité. La condition ? Ils doivent voyager dans la valise enregistrée pour aller en soute.
Par contre, dans le « bagage cabine« , il faut respecter quelques règles strictes qui limitent la quantité de liquides, crèmes, gels ou aérosols que vous pouvez emporter.
Voici mes conseils pour passer la douane sans crainte de devoir jeter vos produits d’hygiène lors du contrôle de sûreté !
Préparez vos produits de toilette pour le contrôle
Depuis 2008, la taille des contenants pour les produits d’hygiène qui vous suivent dans la cabine de l’avion est réglementée. Elle est limitée à 100 millilitres par flacon. Ceci concerne les liquides comme les gels douches, les parfums, les crèmes hydratantes, les crèmes solaires, la mousse à raser, la pâte dentifrice et même les déodorants aérosols et les rollers. Toutefois, les savons et déodorants solides ne sont pas concernés. Tous vos produits doivent tenir dans une pochette d’un litre.
Vous aurez donc besoin de :
- Flacons de 100 ml maximum
- Une pochette transparente d’une capacité maximale d’un litre rassemblera tous ces contenants. La mention TSA 3-1-1 est un atout.
- Une seule pochette par passager est admise en cabine pour les contenants liquides.
- Au moment du screening, vous devez déposer le sac transparent dans le bac de contrôle.
- Pensez à ranger cette pochette dans un endroit accessible du bagage à main.
Les exceptions
La réglementation autorise certains liquides en cabine à condition d’appartenir à la liste des exceptions.
- On peut séparer les lentilles de contact et le liquide pour leur entretien de la trousse transparente.
- Les traitements médicaux (sirops, crèmes, onguents, gels…) accompagnés de leur prescription voyagent en cabine. Surtout si la durée du voyage impose une prise de médicaments durant le vol.
- Le lait maternel ou le lait portant la mention « formulation infantile » bénéficie de l’exemption. La condition en quantité raisonnable en fonction de la durée du vol et des escales. Les blocs contenant du liquide réfrigéré pour conserver ces aliments sont indissociables.
Astuce : Pensez à bien distinguer vos médicaments de la pochette qui contient les produits d’hygiène. Déclarez ces articles dès le moment où vous arrivez au contrôle de sécurité. À défaut, vous risquez une fouille complémentaire.
Pour ma part, je sors mon traitement médical du sac à dos et le présente au même titre que la trousse de liquides. J’explique l’utilisation de ces gouttes pour la sécheresse des yeux en montrant la prescription de mon médecin. Souvent, le préposé fait mine de lire l’ordonnance et… de comprendre.
Pensez aux alternatives solides
Comme je voyage presque exclusivement avec mon sac à dos en cabine, j’emporte des produits d’hygiène solide. Un savon me fait office de shampooing et parfois même de dentifrice. C’est une question d’habitude. Bien sûr, il existe de la poudre dentifrice, mais le savon du Dr Bonner est multifonction.
Mes astuces
De grands consortiums multinationaux fabriquent la plupart des produits d’hygiène que l’on utilise au quotidien. Dès lors, il n’est pas difficile de trouver ce dont on a besoin quand on arrive à destination.
Si vous choisissez d’emporter vos produits habituels dans votre valise en soute, rappelez-vous que leur poids entre en compte lors de la pesée de la valise. Ainsi, je trouve dommage de gaspiller un peu de volume et quelques centaines grammes quand on sait le prix que l’on paye pour un bagage trop lourd.
Conservez les médicaments dans leur emballage d’origine et accompagnez leur présence à bord d’une copie de l’ordonnance ou du certificat médical.
La TSA ne considère pas les liquides complètement congelés comme des liquides. Elle ne les soumet pas à la règle 3-1-1. L’expression clé ici est « complètement congelé« . Si la substance congelée est visqueuse ou partiellement fondue, elle doit satisfaire aux exigences du 3-1-1, quelle que soit la quantité de liquide décongelé dans le conteneur. Ne jouez donc pas aux petits malins, ça pourrait se retourner contre vous.
Et vous, quelles sont vos astuces pour passer les contrôles de sécurité les doigts dans le nez ?
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