Une pharmacie de voyage bien fournie n’est pas un gage de sécurité. En déplacement, il faut savoir adapter son contenu aux activités pratiquées et à la zone géographique visitée. Tour d’horizon !
| En un coup d’œil |
Ma pharmacie de voyage n’est pas la vôtre. Chaque voyageur devrait avoir sa propre pharmacie en fonction de son état de santé, des activités qu’il va pratiquer et de la zone géographique qu’il compte visiter.
C’est pourquoi j’ai entrepris de rédiger ce petit guide qui vous montre les pistes à suivre et les questions à vous poser. Si vous avez le moindre doute, un médecin ou un pharmacien pourront répondre à de nombreuses questions.
Les incontournables
Bien sûr, chaque pharmacie de voyage devrait comporter quelques éléments incontournables. Quelques bouts de sparadrap et un désinfectant pour faire face à une égratignure. Une base que l’on complète avec des compresses et une bande de compression de 5 à 7 cm de largeur. J’emporte aussi un antidiarrhéique pour combattre la « tourista », les nausées et les ennuis gastriques, un antiinflammatoire comme l’ibuprofène et un antidouleur de type paracétamol qui lutte aussi contre la fièvre.
Je ne suis pas incommodé lorsque je me déplace, mais il peut être utile de se munir d’un moyen de lutter contre le mal des transports. N’oubliez pas les produits qui atténuent les effets de vos allergies ni les produits pour vos lunettes, lentilles et appareils auditifs. Il est aussi intéressant d’avoir du répulsif contre les insectes et un produit qui soulage les morsures et piqures.
Pour les marcheurs
Adeptes de la marche, vous connaissez la musique : anti-ampoules de type Compeed, un ou deux bandages pour traiter les entorses.
Je prends aussi du fil, une aiguille et un désinfectant pour percer et vider les ampoules. Dans certains milieux, comme la montagne ou des contrées isolées, j’emporte des antiinflammatoires à large spectre et un antidouleur. Sans oublier l’indispensable crème solaire UV 50 ou l’après-soleil pour réhydrater la peau.
Votre traitement
N’oubliez pas de suivre votre traitement lorsque vous voyagez. Il peut être utile de demander une attestation de traitement à votre médecin pour justifier le transport de certaines substances comme les stupéfiants à usage médical et d’autres produits sensibles. Lors d’un voyage en avion, ces documents sont indispensables. (Conseil : si possible, n’emportez que la quantité nécessaire pour la durée de votre voyage, plus quelques jours de traitement en plus en cas de problème.)
Ma pharmacie perso
Ma pharmacie personnelle est plutôt light. Elle contient un coupe-ongles, une pince à épiler, le matériel de couture, deux paquets de 5 compresses de 5×5 cm, une bande de compression de 7 cm de large, un triangle en coton, des Compeed, quelques comprimés de Brufen, du Paracétamol, de l’Imodium et des huiles essentielles de Ravintsara et de Tea Tree. J’ai aussi une couverture de survie, mais dans la poche de la coiffe du sac à dos.
Avant de partir
Quelques jours avant votre départ, une visite de contrôle chez le médecin de famille n’est pas un luxe. Il peut renseigner sur les problèmes sanitaires que l’on peut rencontrer à destination ou sur la réglementation en vigueur pour le transport d’un traitement médicamenteux.
Il pourra aussi rédiger une série de documents qui attestent de votre état de santé et des traitements qui vous sont prescrits. En cas de voyage en avion, ces documents sont obligatoires pour emporter votre traitement en cabine.
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