Réduire ses déchets en route.

Je voyage propre, j’essaie de n’abandonner aucun déchets. Ma réflexion s’opère bien avant le départ. J’élimine les emballages superflus et je réutilise ce qui peut l’être. En route, chaque halte est nettoyée et mes déchets emportés. 

En un coup d’œil

Réduire ses déchets en route n’est pas aussi simple qu’il y paraît. Lorsque je m’arrête quelque part, je mets un point d’honneur à quitter l’endroit sans y laisser aucune trace visible de mon passage. Pour y parvenir, j’ai dû prendre de nouvelles habitudes, comme d’emporter avec moi un récipient pour boire et des couverts de voyage pour éviter les gobelets en plastique et les ustensiles jetables. Elles me suivent même dans mon quotidien.

Mes ustensiles en métalEnsuite, il faut repenser les méthodes d’emballage et de protection du matériel et des vivres. J’ai découvert que je pouvais limiter mon empreinte écologique sans trop me prendre la tête. Pourtant, malgré quelques bons réflexes, il m’arrive de succomber à la facilité. Mais bon ! Rome ne s’est pas construite en un jour…

Refuser, réduire, réutiliser et recycler les 4Rs

Le mieux, c’est d’adopter la philosophie des 4Rs. Une cascade de consonnes qui préconise le Refus des emballages superflus et ainsi la Réduction du volume de détritus. On peut aussi Réutiliser les contenants et le matériel sans oublier de Recycler ce qui peut l’être.

Refuser et réutiliser

Le premier R est celui du « Refus« . Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. Je dis non au suremballage.

Réduire ses déchets en refusant le surremballageDès l’achat au marché, au supermarché ou dans les commerces de proximité, je sensibilise le vendeur en proposant des alternatives « Réutilisables« . J‘ai toujours un ou deux petites poches en toile, comme les « bee wrap » dans le sac à dos, pratique pour les fruits, les légumes ou le pain.

Refuser : Pour la Streetfood, comme j’emporte mon propre matériel, je peux refuser tout ce qui est jetable.

Réduire ses achats et ses déchets

Au marché ou en grande surface, j’achète avec d’autres marcheurs ou d’autres clients. Ce qui a pour effet de réduire à la fois le coût d’achat et le poids des déchets.

Afin de réduire vos déchets, pensez à l'achat collectif.En préparant ma randonnée, je pense à emporter des sacs réutilisables. Réduire les déchets, c’est aussi réduire le poids du sac.

Réduire : Parfois, je n’ai pas d’autre solution que d’acheter un produit emballé dans un carton, lui-même protégé par un film plastique. Dans ce cas, j’ouvre le paquet et je jette plastique et carton directement à la caisse. 

Recycler tout ce qui peut l’être

Donner une seconde vie à ce qui peut être sauvé. Quand, y’a pas le choix, autant recycler. J’utilise les sachets de compte à boire comme bloc réfrigérant. Un bocal de sauce peut devenir une tasse à café. Avec le couvercle bien vissé, il y a peu de risque de renverser le breuvage. 

Privilégiez les aliments achetés en vrac (c) Jas MinRecycler : Je transporte mon café dans un petit pot en verre glané dans café à Niewpoort. Le plastique peut donner un mauvais goût. 

Enfouir ce qui peut l’être

Les déchets biodégradables sont enfouis, épluchures de pommes de terres, fanes de légumes, restes de repas, restent de thé et de café… tous ces déchets peuvent être enfouis. Il suffit de faire un trou de quinze ou vingt centimètres de profondeur, d’y placer les déchets et de reboucher avec la terre en tassant bien. Il ne faudra que quelques jours à la terre pour digérer ces aliments en compost. L’astuce, plus le trou est orienté au soleil, plus il aura chaud et plus vite les déchets seront assimilés.

Le sac à dos « antigaspi »

Je l’ai déjà évoqué ci-dessus, le sac à dos et son remplissage doivent être réfléchis en fonction de ses ambitions pour réduire les déchets en randonnée.

Le bee wrap que l'on peut acheter ou fabriquer soi même.Ainsi, pour les produits frais, je dispose d’un sac de toile et de petites poches en mailles très fines (Lidl ou Colruydt) pour le pain, les fruits et légumes…

Pour la viande et le poisson, je cherche encore une astuce miracle. Si je suis sur le marché, je commence par les crudités. Pour emballer la viande ou le poulet, j’utilise des feuilles de salade défraichies serrées dans un linge léger. Je les demande (gratuitement) au maraicher. Au début, ça étonne le commerçant, mais il s’y fait. Et puis c’est beaucoup plus résistant qu’on ne le croit.

On trouve aussi pas mal de sachets en plastique ziploc réutilisables. Après tout, il ne finira pas dans la nature. Au pire, je l’emporte jusqu’à la prochaine poubelle publique…

Et vous, comment limitez-vous vos déchets ? J’attends vos astuces en commentaire.

Alain
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