Indispensables pour les uns, futiles pour d’autres, voici, en fonction des circonstances, les objets que j’ai l’habitude d’emporter dans mon sac à dos. Je vous explique pourquoi !
Quand on se balade avec un baluchon comme unique bagage, on n’emporte que le strict minimum. “Qui voyage léger ménage son dos et ses épaules”, avais-je lu quelque part en préparant “Compostelle”. Et c’est d’une cruelle réalité. Je ne connais pas un baroudeur qui n’ait pas utilisé au moins une fois les services de la poste pour renvoyer du matériel à la maison ou un pèlerin qui n’a jamais laissé des effets inutiles dans un Donativo. Néanmoins, il y a des objets qu’il vaut mieux avoir sur soi en permanence. Bien sûr chacun a ses préférences, mais j’avais envie de partager avec vous ceux que je considère comme LES incontournables à inclure dans un sac à dos.
| En un coup d’œil |
Le chargeur universel
Réserver un hôtel, vérifier un horaire, se repérer dans un lieu inconnu, donner des nouvelles à sa tante (en l’occurrence ma marraine) ou simplement actualiser sa page Facebook ou son compte Instagram, le téléphone portable est devenu indispensable. Perso, j’y conserve aussi une photo de mes papiers d’identité et des tous les documents dont je vais avoir besoin durant mon trip. Mais, avoir un portable sans son chargeur, c’est un peu bête.
Dernièrement j’ai découvert un instrument hybride étonnant. Il offre une sortie USB, un connecteur USB C, mais aussi un rechargement sans fil… le tout couplé à une batterie de 6.700 mA h. C’est le chargeur Hadron de chez SunSlice.
Autre chose, j’opte désormais pour un câble de deux ou trois mètres. Cela me permet de me brancher sur une prise ou un point de recharge et de continuer à utiliser mon précieux moyen de communication avec un peu plus de souplesse.
Power Bank
Devenue indispensable par l’utilisation toujours plus massive d’appareils électroniques en voyage, la batterie rechargeable doit être robuste, fiable et de grande capacité tout en restant légère. De nombreux modèles embarquent un capteur solaire qui permet de recharger la batterie tout en marchant. Pratique, pas toujours très efficace, mais permet une certaine autonomie.
Multiprise légère
Quand c’est nécessaire, je n’emporte jamais qu’un seul adaptateur de voyage. J’y branche ma barre multiprise qui elle, m’accompagne dans tous mes déplacements. C’est hyper pratique surtout si l’on veut recharger à la fois son téléphone portable, le baladeur, l’appareil photo et/ou la batterie portable. 
En plus on peut en faire profiter les colocataires d’un soir ou les compagnons de voyage. Encore une façon de tisser des relations au-delà des médias sociaux. Avec ma multiprise, je suis paré à toutes éventualités et je ne suis jamais à court de jus.
Couverts en titane Sea to Summit
Peu encombrants et hyper légers, les couverts en titane Sea to Summit sont un must en voyage. Je les utilise aussi au boulot depuis plus de deux ans. Ils sont robustes et résistants, et il suffit de les laver pour les employer encore et encore. Je ne veux plus me servir des couverts jetables qu’on distribue dans les fast-foods ou avec des repas tout préparés. Les miens, c’est Luella, une marcheuse australienne qui me les a offerts sur le Camino del Norte en mai 2018. Depuis, ils ne me quittent plus.
Couteau suisse
Le couteau suisse est l’incontournable des incontournables. Utile en toute occasion, il ne se passe pas un jour sans que je ne le sorte de ma poche. Il me sert lors des repas en randonnée, pour déboucher la bière de l’apéro, pour peler un fruit frais acheté sur un marché local ou encore pour couper les légumes de ma salade quotidienne au boulot ou même pour couper un bout de fil qui dépasse d’un ourlet… Mon canif suisse est utile en tout temps et en tous lieux.
Mon couteau suisse est un Victorinox Huntsman qui conjugue 15 fonctions officielles, et bien plus selon mes besoins spécifiques.
Attention, il n’est pas le bienvenu dans les avions et les trains internationaux. Pensez bien à le laisser dans le bagage qui va en soute.
Une tasse pliable et une en métal émaillé
Eh oui, je me balade souvent avec ma tasse en poche. J’en ai de deux modèles. Une tasse en plastique semi-rigide qui se replie pour prendre très peu de place et que je peux même placer dans ma poche. Elle peut être utilisée dans un four à micro-onde à l’auberge ou dans une cantine voire au boulot.
Mon autre tasse est en métal émaillé. Là aussi ses utilisations sont multiples. Le principal avantage, c’est que je peux la mettre directement sur le bec de mon réchaud portable.
Si vous voulez vraiment tout savoir, je recycle aussi le bocal de mes petits oignons blancs au vinaigre. Rien de tel pour transporter, sans le renverser, un café à emporter pris au bar du coin. Avec le couvercle vissé sur le bocal, on peut même le mettre dans son sac à main sans craindre les accidents les filles !
Carnet de voyage
Noter ses impressions de voyage pour se remémorer les émotions que la photo ne peut pas rendre, c’est le travail de votre carnet de notes. S’il ne doit jamais vous quitter, choisissez-le d’un format compatible avec vos attentes. Le carnet A5 convient pour être transporté dans un sac. Pour un usage plus “pocket”, il faut choisir le format plus petit .
La gamme Moleskine est très bien achalandée. Le carnet Moleskine est un peu plus cher, mais la qualité de la reliure et les petits plus de chaque modèle en font un compagnon de voyage très utile. Agréable tant pour écrire que pour dessiner, chaque carnet compte quelques pages perforées à la fin du dernier cahier. Pratique lorsque l’on doit laisser une note ou transmettre une adresse. Nec plus ultra, chaque couverture reçoit un petit volet où l’on peut ranger quelques petits papiers, impossible de perdre ses notes de frais.
Jeu de cartes
Avoir un jeu de cartes avec soi, cela revient à s’autoriser des rencontres avec d’autres voyageurs, cela favorise la convivialité et permet d’ouvrir les échanges. Les puristes diront que c’est un poids de plus à porter, moi, je le garde dans une des poches de mon pantalon et l’affaire est faite.
C’est bien connu, en dehors de la réussite, on joue plus souvent aux cartes à plusieurs. Alors à l’arrêt de bus, dans la salle d’attente de l’aérogare ou simplement dans la salle commune de l’hôtel, celui qui sort son jeu de cartes sera rapidement rejoint par d’autres personnes qui s’ennuient.
Protection auditive sur mesure
Pour dormir, j’utilise des protections auditives réalisées sur mesure. Pour vrai, c’est un de mes meilleurs investissements de voyage 🙂 C’est le TOP pour les transports en bus, en train, en avion ou en partage de voiture… Fini la hantise d’avoir des voisins de siège bruyants ! Je les utilise tout le temps. C’est vraiment l’idéal pour me reposer au calme dans un dortoir partagé avec des étudiants fêtards, en bivouac… ou même quand je travaille au bord d’un circuit automobile et lors de concerts.
La protection auditive est réalisée par un audioprothésiste qui procédera d’abord au moulage de votre conduit auditif. Bon ça coûte plus cher qu’un aller-retour à Londres, mais ce bouchon antibruit a vraiment sauvé mon sommeil. Comme c’est réalisé sur mesure, ça protège bien mieux du bruit que des boules Quies.
Cadenas TSA
Un cadenas de voyage, ce n’est pas anodin puisque les autorités américaines imposent un nouveau type de serrure ou de cadenas pour les bagages. D’autant plus que de nombreux autres pays emboîtent le pas aux Américains. Il s’agit de la norme TSA (Transportation Security Administration), un modèle que les douaniers américains peuvent ouvrir, afin de vérifier le contenu de votre valise sans avoir à vous demander les clés ou le code.
Il est donc important de respecter cette norme afin de faciliter le travail des douaniers, mais surtout pour ne pas risquer que votre sac ou valise soit abîmé lors d’un contrôle où vous n’êtes pas présent. Si, si, ça se pratique.
Kit de couture
Je ne parle pas d’une trousse que l’on achète dans les grandes surfaces. Si elle est utile, mais beaucoup d’ustensiles sont inutiles au bord de la route. Je propose donc un truc tout simple. Un petit kit qui tient dans une boîte de Compeed avec une ou deux aiguilles, du fil nylon noir et un fil coton solide, un ou deux boutons et quelques épingles de sûreté. Il y a aussi quelques centimètres de tape autocollant fort. Enroulé sur lui-même, il ne prend pas de place et il est utile à tout. J’installe ce kit dans la “trousse pharmacie” car j’utilise le fil et une aiguille pour lutter contre les ampoules.
Au Portugal, j’ai eu un petit trou dans la poche avant du sac à dos à cause d’une vis dans la soute de l’autocar. Pas de panique, avec tout ça, j’ai eu ce qu’il fallait pour me débrouiller !
J’enporte deux ou trois mètre de cordelette légère de 6 ou7 mm. Elle peut servir de corde à linge, de ficelle pour empaqueter des choses encombrantes ou plus prosaïquement de sangle pour attacher quelque chose sur votre sac à dos ou pour le fermer si par accident une des sangles venait à lâcher.
Pour ma part, je confectionne une boucle à chaque extrémité et je m’en sers pour accrocher mon sac à un endroit fixe avec le cadenas quand je dois le quitter des yeux quelques minutes. C’est plus qu’indispensable.
Imperméable léger
Pays chaud, pays froid, pays tempéré… un imperméable léger, ça sert contre la pluie, le vent… Quand on le roule, ilne prend presque pas de place et il peut servir d’oreiller de voyage et même de sac à provisions ! J’ai pratiqué la chose en Irlande en nouant les manches…
Pour le nombre de fois que je l’ai utilisé, dans chacun de mes voyages, je considère qu’il est indispensable. Pour lui faire honneur et le protéger, je lui ai cousu un petit sac pour le ranger et comme ça, ça passe partout.
Je prends aussi une housse adaptée pour le sac à dos, même s’il y en a déjà une dans le double fonds. Cela permet de limiter les salissures sur la bâche inamovible et de doubler l’étanchéité des coutures.
Et vous ?
Si vous aussi, vous avez des objets qui ne quittent guère votre sac à dos, faites-nous part de votre expérience, ce site sert à ça… Laissez-nous vos commentaires et… merci de nous suivre !
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