Trousse de toilette idéale

Y a-t-il une trousse de toilette idéale ?

La trousse de toilette idéale. Quoi de plus simple qu’un kit d’hygiène ? Pourtant, en voyant les choses inutiles qu’embarquent certains randonneurs inexpérimentés, j’ai choisi de rédiger cet article sur la trousse de toilette idéale.

En un coup d’œil

Le nécessaire de toilette d’un randonneur ou d’un backpacker ne contient pas toutes ces choses qu’emporte le touriste lambda. Ici, tout est question de poids et d’encombrement. Je ne prétends pas vous dire ce que vous devez ou ne devez pas emporter, mais vous offrir des trucs et des solutions efficaces afin de conserver une bonne hygiène en toutes circonstances.

En général, mon kit propreté renferme aussi ma pharmacie de base et mon matériel de couture.

Il n’y a pas de trousse de toilette idéale.

La première réalité, c’est qu’il n’y a pas de trousse idéale. Pour dire vrai, il faut s’adapter en fonction de l’activité que l’on va faire, du moyen de transport et des opportunités rencontrées en route pour s’approvisionner.

En randonnée, on voyage léger. Je préconise d’utiliser des ustensiles et des produits multi-usages.

Lorsque l’on voyage en avion, on est soumis à des lois contraignantes qui restreignent ce que l’on peut emporter, on le verra ci-dessous. Si bien que parfois il vaut mieux acheter local pour éviter les retards à l’enregistrement ou à la douane. Lorsque l’on prévoit de dormir en permanence dans des gîtes ou des hôtels, on pourra faire l’impasse sur de nombreux articles. Enfin, quand on privilégie le bivouac, il vaut mieux marcher léger.

En avion

Voyager en avion avec seulement un bagage cabine requiert une certaine discipline. Pas de lame, de rasoir ou de couteau suisse. Pour la trousse de toilette idéale, il est plus simple d’avoir une pochette transparente dans laquelle on place le nécessaire d’hygiène ustensiles et les contenants de 100 ml.

Cabine d'avion de ligne (c) Suhyeon Choi [Unsplash]Chaque voyageur peut transporter dans son bagage à main des liquides et gels dans des emballages de volume maximal de 100 ml. Tous les emballages doivent être placés dans une pochette transparente d’une capacité maximale de 1 litre”, dit la réglementation TSA. Le transport de liquides dans un bagage enregistré (donc en soute) n’est pas recommandé.

Cela veut dire que les liquides doivent TOUS être dans des fioles de chacune 100 ml max. Ces fioles doivent tenir dans une pochette transparente d’un volume maximum d’un litre. Pour la facilité, je préconise une trousse avec le logo “TSA 3-1-1 Approved” imprimé.

Pour la trousse TSA 3-1-1, passez par ici.

Je dors à l’hôtel ou en hébergement

Si je dors à l’hôtel, je en m’encombre donc pas de serviette de bain, de shampoing ou de savon. Je profite des mignonnettes qui sont mises à ma disposition. Elles sont comprises dans le prix de la nuitée, donc j’en profite et je récupère tout ce que je peux. D’autant plus que ces petits contenants me permettent souvent de fractionner la quantité de shampoing ou de dentifrice pour passer à la douane de l’aéroport.

En bivouac

Bien entendu, lorsque l’on se retrouve en pleine nature, il est important de limiter l’impact de nos ablutions. C’est pourquoi je préconise de n’utiliser que des détergents biodégradables ayant peu d’impact sur l’environnement.

Bivouac (c) Antoine Boissonot [Unsplash]Je me rafraîchis ou me rince dans une rivière, je ne m’y lave pas. Pour me laver, je prélève un peu d’eau et je me lave à l’écart. Il est préférable de jeter l’eau souillée dans un trou que l’on rebouche après. Ainsi, les animaux ne sont pas tentés d’aller la boire. Il en est de même lorsque l’on trouve un point d’eau aux abords des villages, comme une source, un lavoir… Là je jette mon eau usée dans l’égout ou la rigole la plus proche.

Les solides

Comme beaucoup de randonneurs, j’utilise du savon de Marseille, du savon d’Alep ou le savon du Dr Bonner pour pleins d’usages. Corps et visage, rasage, dentifrice (mauvais goût, mais ça marche), shampoing, lessive, vaisselle… je l’utilise à toutes les sauces. Comme ce n’est pas un liquide, ça passe crème.

Le dentifrice

Le problème du dentifrice, c’est que les tubes font 100 g soient 110 ml. En fonction du douanier, ça passe ou pas. Mon astuce est d’utiliser des échantillons de 30 ou 50 gr que je récupère en pharmacie. Je passe aussi avec un tube à moitié vide bien replié pour faire propre.

Le rasage

Comme je suis un mec, il faut que je me rase de temps en temps. Les rasoirs jetables sont très pratiques, encore faut-il pouvoir s’en procurer. Je préfère un manche avec un stock de lames genre Gilette. Le truc bien c’est que ça passe en cabine.

Pour de qui est de la mousse ou du gel à raser, je prends ce que j’ai sous la main. Le Dr Bonner ou un savon liquide un peu moussant font très bien l’affaire.

Les filles utilisent de la crème dépilatoire pour les jambes ou le maillot. Beaucoup de celles que j’ai rencontrées sur le Camino de Compostelle ou les GR ne s’encombrent pas de ces détails ou alors elles utilisent un rasoir jetable.

L’huile solaire

L’ennui si on voyage en avion avec un seul bagage cabine, c’est que le contenant maximum est de 100 ml. Or une bouteille de protection solaire fait 250 ou 500 ml. Bien sûr, on peut diviser une bouteille de protection solaire entre plusieurs flacons. Le plus simple est d’acheter ce genre de produit directement sur place. D’ailleurs, dans les grandes surfaces locales, il est souvent moins cher qu’au pays.

Les accessoires

Je n’emporte que peu d’accessoires puisque pour me couper les ongles, j’utilise les ciseaux qui sont sur mon couteau suisse (se renseigner à l’aéroport s’il passe en bagage cabine, ce n’est pas toujours facile). Dans ma trousse de toilette, j’ai quand même un peigne et une brosse à cheveux toute rikiki.

J’y dépose aussi mon petit nécessaire de couture (j’utilise le fil et une aiguille pour soigner mes ampoules comme je le décris ici).

J’ai également ma pharmacie de premiers soins puisqu’elle contient plusieurs fioles d’huiles essentielles, la pince à épiler et la pince à tiques. Il y a aussi deux flapules de liquide physiologique et quelques comprimés qu’il est utile d’avoir sous la main. Donc voilà.

Pour me sécher, je me contente d’un linge en microfibre de 20 cm sur 20. C’est largement suffisant pour se sécher le corps et les cheveux. S’il reste un peu d’eau sur ma peau, il suffit de le tordre pour qu’il reprenne une grande partie de son pouvoir absorbant. En plus ça sèche en moins de deux et ça ne prend pas de place.

Tout bête, mais vachement utile, le capuchon universel pour protéger la tête de la brosse à dents. L’autre astuce consiste à la protéger dans un petit sac plastique fermé par un élastique ou de mettre toute la brosse dans un ziploc.

Ce que je n’emporte pas/plus

Je n’emporte plus de déodorant. C’est inutile. Lorsque l’on marche, il est inévitable que l’on transpire.

J’ai aussi banni l’essuie de bain, c’est trop grand, trop lourd et trop long à sécher. Comme déjà évoqué, je me sers d’un carré de microfibre de 20 x 20 cm ou 30 x 30 cm.

Mes petits plus pour le Zéro Déchets

Depuis que je les ai vus dans un magasin de sport en Allemagne, je me suis procuré des “cotons tiges” réutilisables. Ils sont en… silicone et sont très efficaces. La tige permet une bonne prise en main et les différents embouts permettent un nettoyage efficace des oreilles. Après utilisation, il suffit de les passer sous l’eau chaude et hop, c’est propre. Je l’utilise à l’hôtel.

Pour commander le coton tige en silicone, c’est ici.Orinko Oriculi

Il y a aussi les cure-oreilles en bambou de la marque Orinko. Plus légers encore, ils sont faciles à transporter. Il faut cependant un peu d’habitude pour les avoir bien en main. L’Oriculi est naturel, antibactérien, réutilisable, résistant et biodégradable. Je les emporte en randonnée.

Pour vous procurer six Oriculi, c’est par ici.

La brosse à dents à têtes interchangeables permet de conserver le même manche tout en changeant régulièrement de brosse. L’idéal pour un voyage de plusieurs mois puisqu’il suffit d’emporter quelques têtes de rechange avec soi. Il y a aussi l’achat d’une nouvelle brosse à dents dans les commerces locaux, mais là, je ne suis plus dans le “Zéro Déchets”.

Alain
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