Parfois, en balade, on rencontre des bizarreries le long des routes et des sentiers. Randonneurs, ne soyez pas effrayés par ces réflecteurs bleus qui s’illumine la nuit quand ils sont frappés par la lumière des phares d’une auto. Ils ont pour vocation de protéger le gibier et les automobilistes et ainsi, de limiter le nombre d’accidents.
En un coup d’œil |
Vous avez l’habitude de vous balader dans des zones à forte population de gibier ? Vous avez peut-être déjà rencontré le genre de dispositif illustré ci-dessus sans savoir de quoi il s’agit.
Un triste constat
Chaque année, le gibier des Ardennes compte parmi les victimes de la route. La traversée des sangliers, faons et autres lièvres provoques des accidents sur les routes des régions boisées. Souvent anodins pour les conducteurs, ces accidents tuent plus de gibier que les adeptes du fusil.
Pour protéger les abords de leurs réserves de chasses, de nombreux propriétaires ont installés des réflecteurs rouges ou bleus qui tiennent (essentiellement) les sangliers à l’écart de nos voies de circulation. Simples à insaller et peux onéreux (moins de 10 € par réflecteur), ces éléments permettent d’éviter de nombreux accidents. Le dispositif comprend une réflecteur installée sur un piquet ou fixé au tronc d’un arbre. Lorsque, la nuit, les feux de la voiture frappent le réflecteur, la lumière est reflétée vers la forêt. et crée une sorte de barrière lumineuse perçue par le animaux. L’ensemble permet de limiter le nombre d’accident nocturnes impliquant de gros animaux.
C’est essentiellement vrai pour les sangliers. Il ne sont capable de distinguer qu’une couleur : le bleu. La nuit, lorsque les phares sont allumés, la réfraction effraie et éloigne le gros gibier. Les grands axes sont donc plus sûrs.
Comment ça fonctionne ?
“Ces réflecteurs anti-gibier, se pose sur un support le long de la route. Selon une étude menée par des fédérations de chasse, la couleur bleue est mieux perçue par les animaux. Le film micro-prismatique, posé dessus, réfléchit les rayons dans un angle de 1,5° par rapport au long de la route. Cela permet de créer une barrière de lumière continue lorsqu’une auto passe, phares allumés. L’arrondi uniforme du réflecteur permet de diminuer progressivement l’intensité et ces nuances de bleu ou e rouge sont considérées comme un avertissement par le gibier. Dès lors, le gibier va éviter de traverser la route ou du moins attendre le passage du véhicule passant à proximité.“
Si vous souhaitez plus d’information sur es réflecteurs, je vous propose d’aller visiter le site Contact Forestier
Pas assez nombreux
Malheureusement, à l’heure actuelle, ce sont les propriétaires qui sont en charge de placer ces réflecteurs. Et encore, il n’y a aucune obligation. Voici qui explique que leur déploiement n’est pas généralisé sur toutes les parcelles boisées ni sur tous les axes sensibles. Pourtant à raison d’un réflecteur tous les 50 m, à moins de 10 € pièce, l’investissement est rentable. Une petite incursion du côté des compagnies d’assurance devrait être tenté pour permettre de financer leur généralisation et limiter les indemnisations dues aux accident impliquant des animaux sauvages dans les zones boisées.
Quelques conseils pour un placement optimal
- Identifiez et sélectionnez les zones les plus dangereuses dans votre commune ou lo long de votre parcelle boisée.
- Placez un réflecteur anti-gibier tous les 50 m sur la zone détectée. Si vous optez pour un placement des 2 côtés de la route, veillez à placer le second côté en quinconce.
- Munissez-vous d’une tarière afin de creuser un trou pouvant accueillir le poteau de placement.
- Placez un tube en PVC de 30 à 40 cm de hauteur afin d’y placer le poteau de placement. Pourquoi placer un tuyau de soutien ? Tout simplement pour faciliter la pose et l’enlèvement des poteaux lors des fauchages des abords des routes.
- Nous vous conseillons de placer le réflecteur à une hauteur variant entre 50 cm et 1 m.
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